Vincent Lavenu : un nouveau modèle pour le cyclisme avec « Ma Petite Entreprise »
Quelques mois après son licenciement de Decathlon-AG2R La Mondiale, Vincent Lavenu, figure historique du cyclisme français, se lance dans un projet innovant : « Ma Petite Entreprise ». Ce concept, porté par trois entrepreneurs passionnés, ambitionne de créer deux équipes professionnelles (masculines et féminines) reposant sur un modèle de financement inédit, basé exclusivement sur un réseau de petites et moyennes entreprises (PME). Le financement par les PME constitue le cœur du projet. Contrairement au modèle traditionnel, où de grandes multinationales jouent le rôle de sponsors-titres, ce concept repose sur une multitude de petits partenaires. Le ticket d’entrée varie de 750 à 20 000 euros, permettant à des entreprises de toutes tailles de s’impliquer. Mais le projet ne se limite pas à un simple apport financier. Les PME partenaires bénéficieront d’une visibilité ciblée, mais également de réels avantages stratégiques : Opportunités de réseautage au sein d’un réseau d’entreprises partageant les mêmes valeurs. Événements dédiés , tels que des rencontres avec les équipes ou des journées de cohésion. Mise en avant locale grâce à la participation des équipes à des cours régionaux et nationaux. La gestion d’un réseau pose également des défis logistiques. Vincent Lavenu évoque une organisation calquée sur les clubs de rugby ayant réussi à fédérer jusqu’à 1 000 partenaires. « Nous voulons créer un écosystème où chaque entreprise trouve sa place et profite de l’expérience », explique-t-il. Des ambitions élevées mais réalistes Avec un objectif de participation au Tour de France d’ici 2030, « Ma Petite Entreprise » vise à atteindre le niveau World Tour, un exploit nécessitant un budget estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros. « L’idée n’est pas de rivaliser immédiatement avec les grandes équipes, mais de progresser étape par étape », précise Lavenu. En attendant, les fondateurs espèrent aligner dès 2026 une équipe masculine ou féminine, ou idéalement les deux. Attirer des coureurs de talent reste une question clé. Face à des équipes disposant de budgets bien plus conséquents, « Ma Petite Entreprise » mise sur des valeurs fortes pour convaincre : un projet humain, une proximité avec les supporters, et une démarche éthique. La pérennité financière est également un enjeu majeur. Le modèle repose sur la fidélisation des partenaires, un défi dans un contexte économique incertain. « La clé sera de démontrer rapidement que notre concept fonctionne et que les PME y trouvent un vrai retour sur investissement », explique Lavenu. Une vision portée par l’expérience de Vincent Lavenu À 69 ans, l’ancien manager d’AG2R n’a rien perdu de son enthousiasme. S’il intervient à titre bénévole, son rôle sera déterminant pour crédibiliser le projet et nouer des relations stratégiques. « Ce projet incarne tout ce que j’aime dans le vélo : la passion, les défis, et le sens du collectif », confie-t-il. En remettant les PME au cœur du jeu, « Ma Petite Entreprise » propose une alternative aux grands mécènes. Ce modèle pourrait-il s’étendre à d’autres sports ou régions ? L’avenir le dira, mais pour Vincent Lavenu, l’objectif est clair : « Montrer que le cyclisme peut évoluer et se réinventer, tout en restant fidèle à ses valeurs. » Ce projet ne signe pas seulement le rebond personnel de Lavenu, mais ouvre une nouvelle voie pour le cyclisme professionnel. The post Vincent Lavenu : un nouveau modèle pour le cyclisme avec « Ma Petite Entreprise » first appeared on Sport Stratégies.
Quelques mois après son licenciement de Decathlon-AG2R La Mondiale, Vincent Lavenu, figure historique du cyclisme français, se lance dans un projet innovant : « Ma Petite Entreprise ». Ce concept, porté par trois entrepreneurs passionnés, ambitionne de créer deux équipes professionnelles (masculines et féminines) reposant sur un modèle de financement inédit, basé exclusivement sur un réseau de petites et moyennes entreprises (PME).
Le financement par les PME constitue le cœur du projet. Contrairement au modèle traditionnel, où de grandes multinationales jouent le rôle de sponsors-titres, ce concept repose sur une multitude de petits partenaires. Le ticket d’entrée varie de 750 à 20 000 euros, permettant à des entreprises de toutes tailles de s’impliquer. Mais le projet ne se limite pas à un simple apport financier.
Les PME partenaires bénéficieront d’une visibilité ciblée, mais également de réels avantages stratégiques :
- Opportunités de réseautage au sein d’un réseau d’entreprises partageant les mêmes valeurs.
- Événements dédiés , tels que des rencontres avec les équipes ou des journées de cohésion.
- Mise en avant locale grâce à la participation des équipes à des cours régionaux et nationaux.
La gestion d’un réseau pose également des défis logistiques. Vincent Lavenu évoque une organisation calquée sur les clubs de rugby ayant réussi à fédérer jusqu’à 1 000 partenaires. « Nous voulons créer un écosystème où chaque entreprise trouve sa place et profite de l’expérience », explique-t-il.
Des ambitions élevées mais réalistes
Avec un objectif de participation au Tour de France d’ici 2030, « Ma Petite Entreprise » vise à atteindre le niveau World Tour, un exploit nécessitant un budget estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros. « L’idée n’est pas de rivaliser immédiatement avec les grandes équipes, mais de progresser étape par étape », précise Lavenu. En attendant, les fondateurs espèrent aligner dès 2026 une équipe masculine ou féminine, ou idéalement les deux.
Attirer des coureurs de talent reste une question clé. Face à des équipes disposant de budgets bien plus conséquents, « Ma Petite Entreprise » mise sur des valeurs fortes pour convaincre : un projet humain, une proximité avec les supporters, et une démarche éthique.
La pérennité financière est également un enjeu majeur. Le modèle repose sur la fidélisation des partenaires, un défi dans un contexte économique incertain. « La clé sera de démontrer rapidement que notre concept fonctionne et que les PME y trouvent un vrai retour sur investissement », explique Lavenu.
Une vision portée par l’expérience de Vincent Lavenu
À 69 ans, l’ancien manager d’AG2R n’a rien perdu de son enthousiasme. S’il intervient à titre bénévole, son rôle sera déterminant pour crédibiliser le projet et nouer des relations stratégiques. « Ce projet incarne tout ce que j’aime dans le vélo : la passion, les défis, et le sens du collectif », confie-t-il.
En remettant les PME au cœur du jeu, « Ma Petite Entreprise » propose une alternative aux grands mécènes. Ce modèle pourrait-il s’étendre à d’autres sports ou régions ? L’avenir le dira, mais pour Vincent Lavenu, l’objectif est clair : « Montrer que le cyclisme peut évoluer et se réinventer, tout en restant fidèle à ses valeurs. »
Ce projet ne signe pas seulement le rebond personnel de Lavenu, mais ouvre une nouvelle voie pour le cyclisme professionnel.