Wallace & Gromit : La palme de la vengeance, Le retour du duo le plus ingénieux de Grande-Bretagne

En ce début d’année 2025, le duo emblématique de l’animation en pâte à modeler est de retour sur nos écrans pour un second long-métrage qui ravira les fans et les nouveaux visionneurs de l’univers barré de Nick Park.

Découvrez “Wallace & Gromit : la palme de la vengeance”.

Depuis le 3 janvier sur la plateforme Netflix, Wallace & Gromit : la palme de la vengeance, est disponible. Il s’agit du second long-métrage de la saga, 20 ans après Wallace & Gromit : le Mystère du Lapin Garou, sorti en 2005. Ce nouveau chapitre marque avant tout le retour de l’antagoniste mythique du court-métrage ”Un mauvais pantalon” de 1993 : Feathers Mcgraw. Et même 30 ans plus tard, le personnage est toujours aussi espiègle.

Le synopsis

Gromit s’inquiète de plus en plus de la dépendance qu’a développée Wallace, son maître, pour les inventions. Wallace, quant à lui, a pour volonté de créer des machines qui lui permettraient de tout automatiser, en passant de la machine à l’habiller jusqu’à celle qui caresse Gromit. L’inventeur présente sa toute dernière création : Norbot, un gnome intelligent à reconnaissance vocale qui a la capacité de prendre des initiatives. En parallèle, Feather McGraw, le diabolique pingouin, s’est fait enfermé au Zoo après son arrestation pour sa tentative de vol du diamant bleu. Empêché par Wallace & Gromit accompagnés de l’inspecteur Mackintosh, il prévoit un plan pour se venger de ses ennemis jurés.

Le retour de l’animation en pâte à modeler

Pour ce nouveau volet, Nick Park s’est encore une fois associé à Merlin Crossingham, habitué depuis le premier long-métrage. L’animation en pâte à modeler d’Aardman Animations nous avait manquée. Les maîtres du stop motion reviennent après une courte absence d’un an depuis la sortie de “Chicken Run : La Menace nuggets”, sorti en 2023, une production qui n’avait malheureusement pas fait l’unanimité.

Si le court-métrage de 2008, Un sacré pétrin, avait laissé perplexe la critique, ce nouveau volet est tout à fait prometteur. En effet, il est important de se rappeler que le premier long-métrage de la saga avait reçu l’Oscar du meilleur film d’animation. Et ce second semble tout avoir pour plaire au public quand on jette un œil aux critiques de presse lors de l’avant-première : 

Un film merveilleusement nostalgique qui mérite vraiment les années de travail minutieux que nécessite l’animation en stop-motion. Le fait de concilier les enjeux plus élevés et le retour de Feathers en s’en tenant fermement à la recette du succès précédent en fait tout ce que vous espériez. – Metro.fr

Wallace & Gromit : La Palme de la vengeance est un autre film époustouflant de ce duo adorable que vous aurez envie de revoir encore et encore. – Digital Spy

Ce nouveau chapitre de l’histoire des deux Britanniques aborde différents sujets liés au progrès technique avec une légèreté humoristique qui rend le visionnage d’une fluidité remarquable. Ici, la relation homme-technologie et ses dangers est portée par une vision nuancée. La conclusion ne porte pas sur une idée antitechnologique. Le film est riche en références, à la fois sur la saga, mais aussi sur le cinéma en général, notamment en ce qui concerne les scènes de prison avec Feathers McGraw qui s’inspirent des plus grands films d’action.

Concernant le doublage, dans la version originale, ce film marque la première apparition de Ben Whitehead dans le rôle de Wallace, suite au décès de Peter Sallis en 2017. Reece Shearsmith prête sa voix à Norbot, tandis que Lauren Patel incarne Mukherjee, l’associée maladroite de l’inspecteur. Peter Kay reprend son rôle de l’inspecteur Mackintosh. Côté français, Jean-Loup Horwitz donne à nouveau vie à Wallace, Vincent de Boüard double Norbot, et les personnages secondaires bénéficient des voix de Patrick Messe, qui interprète l’inspecteur, et de Marine Duhamel, qui prête sa voix à Mukherjee.

Ce retour sur nos écrans amène avec lui un vent de nostalgie qui nous réchauffe le cœur pour cet hiver. D’une part, pour le retour des personnages mythiques et les références aux précédents volets qui attirent notre œil, et d’autre part, pour son authenticité.

Wallace & Gromit ont bercé une génération entière durant les années 2000, et les enfants de cette époque pourront dès maintenant passer le flambeau à la génération suivante. Le film est beau par sa création, drôle par son scénario et le tout est sublimé par son doublage. Les messages cachés derrière les références cinématographiques vous toucheront et l’humour inventif offre un ensemble merveilleux pour l’une des références de l’animation.

Ne manquez par sur Netflix, Wallace & Gromit : La palme de la vengeance, le nouveau chef-d’œuvre de Nick Park et d’Aardman Animations.