Répression migratoire européenne : en Grèce, les garde-côtes abandonnent les demandeurs d’asile en mer

À l’aube de l’année 2025, nous examinons les mesures prises dans le monde pour réprimer les migrants et les demandeurs d’asile, ainsi que les dangers auxquels ils sont confrontés lorsqu’ils tentent de fuir leur pays en raison des persécutions, des conditions économiques, de la crise climatique et d’autres facteurs encore. Alors que les procureurs grecs […]

Jan 28, 2025 - 12:17
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Répression migratoire européenne : en Grèce, les garde-côtes abandonnent les demandeurs d’asile en mer

À l’aube de l’année 2025, nous examinons les mesures prises dans le monde pour réprimer les migrants et les demandeurs d’asile, ainsi que les dangers auxquels ils sont confrontés lorsqu’ils tentent de fuir leur pays en raison des persécutions, des conditions économiques, de la crise climatique et d’autres facteurs encore. Alors que les procureurs grecs ouvrent une enquête pour meurtre de la part « d’auteurs inconnus » à la suite d’une révélation accablante sur la répression mortelle des demandeurs d’asile par les garde-côtes grecs, nous revenons sur le film de la BBC intitulé Dead Calm : Killing in the Med ? [Calme plat : meutres de masse en Méditerranée ? NdT] L’enquête a révélé que les garde-côtes capturaient et abandonnaient régulièrement des demandeurs d’asile en Méditerranée. Le film a prouvé que les garde-côtes grecs ont causé la mort de dizaines de migrants sur une période de trois ans, y compris celle de neuf demandeurs d’asile qui avaient atteint le sol grec mais ont été ramenés en mer et jetés par-dessus bord. « Nous n’avons aucune idée du nombre réel de personnes qui traversent [la Méditerranée]. De nombreuses personnes n’y parviennent pas », a déclaré la productrice Lucile Smith lors d’une interview accordée à Democracy Now ! l’année dernière, à l’occasion de la sortie du film. « Et lorsque les gens parviennent en Grèce, ils ont tendance à disparaître, car […] si vous êtes pris par les autorités grecques, vous serez très probablement soumis à de très graves violences. »

Source : Democracy Now !, Amy Goodman
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises



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