Panique dans le camp du bien: la tech passe à droite

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Fév 5, 2025 - 01:08
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Panique dans le camp du bien: la tech passe à droite

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On croyait que le monde de la tech et des réseaux sociaux assurerait la suprématie du wokisme jusqu’à la fin des temps, explique Elisabeth Lévy dans sa présentation de notre dossier. Autant dire que le virage spectaculaire de Musk puis de Zuckerberg a semé́ la panique dans le camp du Bien où on attaque ouvertement une liberté d’expression qui, selon Le Monde, est devenue l’arme des conservateurs. Il faut croire que la censure est celle des progressistes. N’oublions jamais que « les inconvénients de la liberté sont toujours préférables à ceux de la censure ». Pourquoi les géants du numérique américains ont-ils rallié Donald Trump ? Selon Gil Mihaely, c’est parce qu’ils partagent son inquiétude face à la concurrence chinoise et son souci de procurer aux Etats-Unis de l’énergie et des matières premières bon marché. Une autre raison est proposée par Samuel Lafont, le directeur de la stratégie numérique (et des levées de fonds) de Reconquête !, dont les propos ont été recueillis par Jean-Baptiste Roques. Pour lui, la tech américaine s’éloigne du wokisme pour la simple raison que la majorité des internautes ne sont pas woke. Elon Musk, lui, est en partie motivé par des convictions idéologiques. Je raconte la manière dont le patron de X a fait de son combat pour la liberté d’expression un bras de fer politique en attaquant des gouvernements de gauche (Australie, Brésil, Angleterre) et l’Union européenne. Et Loup Viallet, co-directeur du journal en ligne Contre-Poison, affirme que, si officiellement, le milieu des start-up françaises est progressiste, officieusement, la bien-pensance en agace plus d’un. Et beaucoup pensent que le libéralisme trumpiste est vital pour le secteur.

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Dans son édito du mois, Elisabeth Lévy revient sur le meurtre du jeune Elias, poignardé à mort dans le XIVe arrondissement de Paris. A l’habituelle indulgence judiciaire envers les assassins mineurs, et la faiblesse des autorités publiques, s’ajoute une nouvelle tendance consistant à mettre la faute sur l’instrument du crime – les couteaux – plutôt que sur l’auteur – le criminel. En somme, « un adolescent est mort à cause de l’idéologie de l’excuse propagée depuis quarante ans par le commentariat convenable, la sociologie d’État, les associatifs subventionnés, la gauche angélique ».

Algérie : avons-nous une cinquième colonne ? Pour introduire notre deuxième sujet, notre directrice de la rédaction fait remarquer que, dans la crise actuelle qui existe entre la France et l’Algérie, ils sont nombreux, en France, à prendre le parti d’Alger. « Influenceurs », imams, élus, militants… forment une cinquième colonne idéologique dont la nouvelle figure de proue est Rima Hassan. Certes, il serait injuste de faire porter le soupçon sur l’ensemble des Franco-Algériens dont la majorité aspirent seulement à être des Français comme les autres. Mais s’il y a des influenceurs, il y a des influencés qui se recrutent d’abord parmi les Franco-Algériens. Pour Charles Rojzman, beaucoup des Algériens de France sont tiraillés entre leur pays d’accueil et leur pays d’origine. Cette schizophrénie identitaire est amplifiée par les discours indigénistes ou les diverses pressions exercées par le « groupe » pour contrôler la vie sociale des individus. Face à la propagande officielle et les « influenceurs » enragés qui alimentent la haine antifrançaise, Driss Ghali se demande si les Français sauront mobiliser ceux des Algériens qui aiment la France. Jean-Baptiste Roques se penche sur le cas de la Grande Mosquée de Paris qui est plus que jamais le porte-voix du régime algérien. Selon le criminologue Xavier Raufer (dont les propos ont été recueillis par Jean-Baptiste Roques et Anne Lejoly), l’agressivité́ croissante de nombreux Algériens de France envers leur pays d’accueil ne doit pas être confondue avec la crise diplomatique actuelle. Pour se faire respecter du régime algérien, il ne faut se prosterner devant lui, comme l’a fait Emmanuel Macron.

Robert Ménard nous parle de Jean-Marie Le Pen. Pour les médias et les partis de gouvernement, ce dernier était le diable de la République. Pourtant, pendant 60 ans de vie politique, par son histoire personnelle, son verbe et sa culture, il a été la voix de la France périphérique. Faut-il supprimer le Centre national de la recherche scientifique ? Oui ! répond Joseph François. Car le CNRS est devenu un pachyderme administratif qui cumule les doublons et ne figure plus depuis longtemps en tête des classements. Outre-Atlantique, Donald Trump a prouvé sa détermination en signant, dès le premier jour de son mandat, des dizaines de décrets sur l’immigration, le climat ou la question du genre. Mais selon John Gizzi, le correspondant de la chaîne d’info Newsmax à la Maison-Blanche, les intentions du président américain en matière de politique étrangère sont encore floues.

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Nos pages culture s’ouvrent sur un entretien avec Guillaume Erner, dont les propos ont été recueillis par Elisabeth Lévy. Le sociologue et présentateur des « Matins de France Culture » publie Judéobsessions, un essai émouvant et passionnant qui entremêle son histoire familiale à celle de l’antisémitisme contemporain. Pour lui, l’histoire est écrite : pour la deuxième fois, les juifs vont disparaître d’Europe. Notre chroniqueur Gilles-William Goldnadel se confie à Jean-Baptiste Roques au sujet de Journal d’un prisonnier, le roman de politique-fiction qu’il vient de publier. Dans une France où Jean-Luc Mélenchon a pris le pouvoir et fait arrêter ses opposants, on suit les mésaventures d’un certain Gronadel face à l’idéologie LFiste. Un récit à la fois hilarant et effrayant. Pour fêter ses 90 ans, le musée Marmottan Monet réunit 90 œuvres en trompe-l’œil, du XVIe siècle à nos jours. Georgia Ray rend hommage à ces morceaux de virtuosité qui brouillent les sens de perception du spectateur et démontrent que la peinture peut imiter tous les objets et toutes les matières. Raphaël de Gubernatis a visité la bibliothèque-musée de l’Opéra de Paris qui dévoile une partie de son éblouissante collection de bijoux de scène. L’histoire de ces tiares, diadèmes, couronnes et colliers regorgeant de perles et de brillants est, en soi, un conte de fées. Dans la collection « Ma nuit au musée » chez Stock, Richard Malka publie Après Dieu, qui est selon Jean-Paul Brighelli un plaidoyer pour la liberté de pensée. Pour le droit de quitter sa religion aussi, même si pour lui, on a besoin d’une transcendance.

Emmanuel Tresmontant nous fait faire le tour des meilleures « bonnes adresses » parisiennes pour se fournir en pain, café ou fromage. Jean Chauvet nous invite à voir un quintette de films de l’immense cinéaste Julien Duvivier, ainsi que The Brutalist de Brady Corbet, et Le Mohican de Frédéric Farrucci.

Pour Ivan Rioufol, la « révolution du réel » de Donald Trump nous apporte un remède précieux contre la crise d’encéphalite dont souffre le monde intellectuel français depuis des décennies. Notre oligarchie politique découvre son impuissance à maintenir la chape de plomb du politiquement correct et de ses charabias. En tant que président d’Avocats sans frontières, Gilles-William Goldnadel est consterné par le délire antitrumpiste des principaux médias de gauche. « La quinzaine psychédélique qui vient de s’écouler aura été tellement pénible à vivre pour [ces derniers], que certains d’entre eux sont devenus fous et ont sombré dans le ridicule gazeux le plus hilarant ». Effectivement, quand il y a panique dans le camp du bien, il y a hilarité dans le camp de Causeur.

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