Grève inédite à l'OFB face aux tensions avec le monde agricole et politique

Les agents de l'Office français de la biodiversité (OFB), dont l'action est remise en cause par des responsables politiques et syndicats agricoles, lancent vendredi un mouvement de protestation inédit, pour exprimer leur "mal-être" et réclamer davantage de soutien des pouvoirs publics. Outre un appel à la grève, plusieurs manifestations des agents de l'OFB sont prévues devant des préfectures, avec des banderoles et des "dépôts symboliques de l'étui discret", dans lequel ils doivent désormais porter leurs armes pour les contrôles administratifs dans les fermes. Depuis la mi-janvier, les inspecteurs de l'organisme public, chargés de faire respecter les règles en matière d'usage des pesticides, d'arrachage de haies ou de respect des arrêtés sécheresse, mais aussi de contrôler les chasseurs, de lutter contre le braconnage ou le trafic d'espèces protégées, ont déjà engagé leur droit de retrait sur leurs missions de police de l'environnement dans les exploitations agricoles, ne s'y sentant plus en sécurité.

Jan 31, 2025 - 10:02
 0
Grève inédite à l'OFB face aux tensions avec le monde agricole et politique
Les agents de l'Office français de la biodiversité (OFB), dont l'action est remise en cause par des responsables politiques et syndicats agricoles, lancent vendredi un mouvement de protestation inédit, pour exprimer leur "mal-être" et réclamer davantage de soutien des pouvoirs publics. Outre un appel à la grève, plusieurs manifestations des agents de l'OFB sont prévues devant des préfectures, avec des banderoles et des "dépôts symboliques de l'étui discret", dans lequel ils doivent désormais porter leurs armes pour les contrôles administratifs dans les fermes. Depuis la mi-janvier, les inspecteurs de l'organisme public, chargés de faire respecter les règles en matière d'usage des pesticides, d'arrachage de haies ou de respect des arrêtés sécheresse, mais aussi de contrôler les chasseurs, de lutter contre le braconnage ou le trafic d'espèces protégées, ont déjà engagé leur droit de retrait sur leurs missions de police de l'environnement dans les exploitations agricoles, ne s'y sentant plus en sécurité.