Menaces liées à l'IA et fragmentation technologique : selon cette nouvelle étude, tels sont les plus grands défis de cybersécurité pour les organisations en 2025
Menaces liées à l'IA et fragmentation technologique : selon cette nouvelle étude, tels sont les plus grands défis de cybersécurité pour les organisations en 2025 74% des cadres dirigeants et professionnels de sécurité interrogés en France se disent préoccupés par les cybermenaces liées à l'IA, qu'ils considèrent comme le risque cyber majeur pesant sur leur organisation en 2025, davantage que dans les autres pays d'Europe interrogés - Investigations
Palo Alto Networks dévoile les résultats d'une nouvelle étude montrant que près des trois quarts (74 %) des entreprises françaises considèrent les menaces basées sur l'Intelligence Artificielle (IA) comme le plus grand risque cyber en 2025, dépassant la moyenne des entreprises européennes interrogées (66 %).
En ce qui concerne la défense contre ces menaces, près de la moitié de tous les répondants français (46 %) ont cité la complexité technologique et le manque d'interopérabilité comme les défis les plus importants à relever pour construire une posture de sécurité efficace. Les résultats révèlent l'urgence de rationaliser les systèmes de sécurité afin de pouvoir faire face à l'évolution des menaces.
Commanditée par Palo Alto Networks, l'étude réalisée par Vitreous World entre le 17 décembre 2024 et le 3 janvier 2025 recueille les réponses de plus de 450 cadres dirigeants (C-Level) et professionnels de la sécurité en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne. Elle analyse leurs attitudes concernant l'impact de la fragmentation technologique dans des domaines tels que l'interopérabilité et la consolidation des outils, ainsi que l'intelligence artificielle et les défis liés à la mise en œuvre de postures de sécurité efficaces.
Selon l'enquête, avec la fragmentation identifiée comme un défi clé, la gestion d'un nombre excessif de fournisseurs et d'outils de sécurité a été signalée par plus d'un tiers (35 %) de tous les répondants comme le prochain obstacle majeur au développement d'un cadre de sécurité robuste, devant la complexité technologique, et le manque d'interopérabilité (55 %).
Les autres statistiques clés de l'étude :
• Malgré une prise de conscience croissante des risques liés à l'IA, une grande confiance subsiste dans les défenses actuelles, 93 % des répondants français déclarant qu'ils font confiance à la sécurité des applications d'IA utilisées dans leur entreprise.
• En réponse aux risques liés à l'intelligence artificielle, les organisations intègrent de plus en plus l'IA dans leurs stratégies de sécurité, près de 8 répondants français sur 10 (79 %) étant convaincus qu'ils utilisent cette technologie à son plein potenti
• La fragmentation technologique reste un obstacle à la mise en place de postures de cybersécurité efficaces, 54 % et 44 %des répondants français reconnaissant respectivement que les solutions fragmentées limitent leur capacité à faire face aux menaces et à transformer leur sécurité.
• Cependant, les conséquences de la fragmentation technologique sont devenues encore plus importantes sur le plan opérationnel, entraînant des inefficacités accrues pour les organisations françaises, notamment des coûts de formation en hausse (44 %) et des dépenses d'achat en augmentation (46 %).
• L'impact humain de la fragmentation sur les employés en France se fait particulièrement sentir à travers une charge de travail accrue pour les analystes de sécurité (45 %) et des taux de rotation du personnel en hausse (44 %), ce dernier chiffre plaçant la France au-dessus de la moyenne européenne (39 %).
• Compte tenu des effets négatifs résultant de la fragmentation, coûts importants et faible interopérabilité, la simplification et l'intégration des piles technologiques seront une priorité pour 90% des organisations françaises en 2025.
• Bien que 90 % des entreprises françaises soient ouvertes à une approche de la sécurité basée sur une plateforme, seules 40 %ont entièrement ou presque consolidé leur écosystème de solutions cyber sur des plateformes de sécurité. Cela révèle un décalage majeur entre les intentions et les actions en matière de cyberprotection.
Étienne Bonhomme, vice-président et directeur général pour la France chez Palo Alto Networks, commente
: « L'essor des risques liés à l'intelligence artificielle a manifestement accru les préoccupations des organisations françaises, mais beaucoup peinent à établir des stratégies de sécurité robustes et efficaces. En conséquence, nous assistons à une forte tendance vers la plateformisation, qui permet aux entreprises non seulement de réduire la complexité inutile, mais aussi de renforcer leurs défenses face à des menaces en constante évolution. »
Malgré une vague de confiance dans la sécurité des applications basées sur l'IA, l'étude de Palo Alto Networks met en lumière une réalité brutale pour les entreprises en 2025 : les menaces alimentées par l'IA s'intensifient, et les systèmes de sécurité fragmentés laissent les organisations vulnérables. Cependant, avec 90 % des répondants français qui placent la simplification des piles technologiques en priorité et une majorité d'entreprises ouvertes aux approches de sécurité basées sur des plateformes, la voie à suivre est claire : les entreprises doivent unifier leurs défenses et exploiter l'IA dans leurs stratégies de sécurité pour se protéger contre les menaces qui utilisent cette même technologie.
Grâce à Precision AI, Palo Alto Networks utilise l'intelligence artificielle générative pour s'attaquer à ces problématiques, en anticipant les menaces évolutives à l'aide de technologies avancées de machine learning et de deep learning. Associée à sa stratégie de plateformisation, qui intègre les solutions de sécurité dans un système unique, l'entreprise garantit une détection rapide des incidents en 10 secondes et une résolution en moins d'une minute.