Électricité : le poids des erreurs de l’Allemagne
Un article de Henri Bonner Les écologistes à travers le continent créent la pénurie et le manque… Ils veulent en somme une réduction des niveaux de vie et de confort… au prétexte de la défense de la nature ou de la planète. Comme dans une religion, l’idéologie prend le dessus sur la réalité ou les […]
Un article de Henri Bonner
Les écologistes à travers le continent créent la pénurie et le manque… Ils veulent en somme une réduction des niveaux de vie et de confort… au prétexte de la défense de la nature ou de la planète. Comme dans une religion, l’idéologie prend le dessus sur la réalité ou les humains.
La hausse de tarifs d’électricité, sur le continent, provient de décisions de la part des autorités, en vue de la restriction de la production d’électricité… et de hausses des coûts de la vie.
La France consomme un peu plus de 400 TWh d’électricité par an. L’Allemagne, elle, en consomme autour de 450 TWh. Une hausse du prix du courant de 2 %, pour l’un ou l’autre des pays, revient à une hausse de factures d’électricité d’environ 1 milliard d’euros. Or, les prix de l’électricité sur le continent grimpent de plus du double par rapport à 2019 !
Le graphique ci-dessous de Statista montre le coût du kilowatt-heure en centimes, pour des utilisateurs intensifs dans l’industrie.
Comme vous le voyez, le prix atteint environ 90 euros le MWh (ou 9 centimes le kWh sur le graphique) de 2008 à 2020. En 2022 et 2023, il atteint entre 170 et 180 euros le MWh !
Cause des hausses de prix : fermeture des centrales, instabilité des renouvelables
Le graphique du groupe EPEX ci-dessous montre l’évolution du prix d’électricité, en France, depuis un an.
Les variations de prix proviennent en partie des fluctuations de l’éolien, et la perte de production du solaire au cours de l’hiver.
Les dépenses de la France dans le nucléaire depuis des décennies, et les ventes à rabais au restant de la zone, créent une forme de subvention pour les renouvelables.
Le graphique ci-dessous du mix d’électricité en Allemagne, en novembre, montre la cause des fluctuations de prix. La production de l’éolien (turquoise) baisse autour du 11 décembre. La production des centrales à gaz (orange) prend le relais. La production via le charbon (marron et gris) grimpe aussi en réponse au manque de vent. Les importations depuis d’autres pays, dont la France, donnent aussi un tampon aux variations de prix.
Le graphique ci-dessous du Renewable Energy Institute montre les importations d’électricité (colonnes blanches) de l’Allemagne par exportateur, sur la première moitié de 2024.
L’Allemagne importe ainsi 6,3 TWh depuis la France, 4,6 TWh depuis le Danemark, 2,5 TWh de Suisse, 2,4 TWh de Norvège, 1,5 TWh de Belgique, et 1 TWh de Suède. Les importations nettes de l’Allemagne atteignent environ 10 TWh par an, soit environ 2 % de la consommation. Par contre, les importations d’électricité servent de source d’appoint, contre le risque de coupures de courant. Elles ont ainsi beaucoup d’importance pour l’industrie et les ménages.
La seconde colonne montre la part du courant de renouvelables et hydroélectrique (vert), de nucléaire (rouge), ou de pétrole, charbon, et gaz (noir).
Les factures d’électricité grimpent ainsi dans le reste du continent. Les habitants, partout dans la zone, paient pour les erreurs de stratégie de l’Allemagne, dont la fin du nucléaire et du charbon, et la dépendance aux renouvelables, à l’importation, et au gaz d’appoint.
Je résumais en novembre l’impact des renouvelables sur les prix du courant :
“En bref, la construction de plus de capacités d’éoliennes crée en réalité plus de problèmes. En cas de manque de vent, la production chute à zéro. Le solaire produit peu dans l’ensemble, hors journée d’exception. Ensuite, lors du retour du vent, comme en fin de mois [de novembre], le réseau a un excès d’électricité ! Le prix du courant chute à zéro !
Entre coûts de stabilisation du réseau, fermeture de centrales, et le démarrage d’énergies d’appoint, le coût du courant grimpe au fil du temps sur le continent.”
Manque de solaire
À part l’intermittence de l’éolien, la production du solaire chute à quasiment rien en hiver. La production survient au gré du soleil, au lieu de la demande des consommateurs. Les producteurs tirent peu profit de l’explosion des prix de courant. Lors des pics de demande, ils ont peu de watts à disposition !
En dépit du coût en subventions, et la destruction de paysages, l’éolien et le solaire créent au final une pénurie d’électricité sur le continent, et des hausses de prix à l’industrie et aux ménages.
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