"Considéré comme un paria, ce combat va le consumer" : Bernard Lazare, ou l’oubli du premier dreyfusard
Chroniqueur littéraire de talent, Bernard Lazare a été le premier à prendre, publiquement, la défense du capitaine Dreyfus. On lui devrait même la formule « j’accuse », rendue célèbre par Zola. Pour le 160e anniversaire de sa naissance, à Nîmes, une association espère édifier sa statue en remplacement de celle que l’Action française vandalisa pour en offrir le nez à Maurras, avant sa destruction, en 1942.
Chroniqueur littéraire de talent, Bernard Lazare a été le premier à prendre, publiquement, la défense du capitaine Dreyfus. On lui devrait même la formule « j’accuse », rendue célèbre par Zola. Pour le 160e anniversaire de sa naissance, à Nîmes, une association espère édifier sa statue en remplacement de celle que l’Action française vandalisa pour en offrir le nez à Maurras, avant sa destruction, en 1942.